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1.
Medecine Intensive Reanimation ; 30:1-6, 2021.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2304796
2.
Revue de Médecine Interne ; 43:A360-A361, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2150498

ABSTRACT

Les interférons de type 1 étant impliqués dans la physiopathologie du lupus érythémateux systémique (LES) et dans la réponse immunitaire anti-COVID-19, un risque de poussée lupique COVID induite pourrait être suspecté. Nos objectifs étaient d'évaluer ce risque et de rechercher les facteurs associés à une poussée de LES après un épisode sévère de COVID-19. Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective à l'aide de l'Entrepôt de Données de Santé (EDS) de l'Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP) qui collecte l'ensemble des données médicales produites dans les 39 établissements de l'AP–HP en région parisienne. Un épisode sévère de COVID-19 était défini comme une pneumopathie associée au SARS-CoV-2 ayant nécessité une hospitalisation. Une poussée de LES était définie comme telle si les cliniciens en charge du patient avaient retenu ce diagnostic. Nous avons inclus chaque patient adulte ayant des antécédents de LES (défini par un code de diagnostic « M32 » CIM-10) et un séjour à l'hôpital avec un premier épisode de diagnostic de COVID-19 (défini par un code « U07.1 » CIM-10) entre mars 2020 et février 2022. Les cas de SLE incidents étaient exclus. Tous les dossiers médicaux ont été examinés individuellement pour récupérer les données démographiques, les caractéristiques du LES, les caractéristiques des épisodes de COVID-19 et le statut vaccinal. Les caractéristiques associées aux poussées de SLE post-COVID-19 ont été analysées à l'aide de procédures de régression logistique univariées. Parmi les 4 533 patients atteints de LES suivis à l'AP–HP et présents dans l'EDS, 128 (2,8 %) ont eu un séjour hospitalier avec un diagnostic de COVID-19 au cours de la période d'intérêt. Après examen de tous les dossiers médicaux individuels, nous avons exclus 38 patients ne répondant pas aux critères d'inclusion. En conséquence, 90 patients ont été inclus dans l'analyse ;84 (93,3 %) étaient des femmes avec un âge médian [Q1–Q3] de 54,6 [40,8–68,3] ans au moment de l'hospitalisation pour COVID. Le délai médian entre le diagnostic de LES et l'épisode de COVID-19 était de 13,5 [5,6–22,8] ans. Soixante-treize (81,1 %) patients n'avaient reçu aucune dose de vaccin anti-SARS-CoV-2 avant l'épisode de COVID-19 et 9 (10 %) sont décédés au cours de leur hospitalisation initiale. Parmi les 90 survivants que nous avons pu suivre, nous avons observé 18 (20,0 %) poussées de LES post-COVID-19, dont 6 (30,0 %) sont survenues au cours du même séjour à l'hôpital. Le délai médian entre le début de l'épisode de COVID-19 et la poussée de LES était de 88 [22,5–137,5] jours. Nous avons observé 7 (38,9 %) poussées rénales dont 3 (16,7 %) correspondaient à des glomérulonéphrites lupiques de classe III ou IV. La seule caractéristique significativement différente entre les patients ayant présenté une poussée post-COVID et les autres était l'ancienneté du diagnostic de lupus : 6 [2,1–17,5] années dans le groupe poussée versus 14,1 [7,7–22,6] dans le groupe sans poussée. En revanche, nous n'avons pas observé de différence dans la proportion de patients vaccinés entre les deux groupes ou dans les marqueurs de sévérité de la pneumopathie COVID-19. Les poussées de LES semblent être fréquentes après un épisode sévère de COVID-19. Une durée d'évolution de la maladie courte avant COVID était associée à un plus grand risque de poussée. (French) [ FROM AUTHOR]

3.
Revue de Médecine Interne ; 43:A331-A332, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2150494

ABSTRACT

Début août 2022, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recense plus de 580 millions de cas mondiaux cumulés d'infections à SARS-CoV-2 (COVID-19). Plusieurs arguments expérimentaux étayent le lien entre COVID-19 et maladies auto-immunes ou inflammatoires (MAII) : la production excessive de cytokines pro-inflammatoires a été associée aux formes graves de COVID-19 ;la présence d'anticorps sériques neutralisant l'IFN-α, décrite dans certaines MAII comme le lupus, est associée à la sévérité du COVID-19 ;des auto-anticorps spécifiques de certaines MAII sont fréquemment détectés chez les patients atteints de COVID-19 grave. La littérature médicale fait état, sous la forme de séries de cas ou d'observations isolées de MAII apparues au décours d'un COVID-19. Il n'existe pas d'étude épidémiologique comparative de grande ampleur analysant la survenue de cas incidents de MAII après un COVID-19. Nous avons analysé l'incidence de maladies auto-immunes ou inflammatoires après un sepsis lié au COVID-19 en comparaison à des sepsis non liés au COVID-19 chez des patients sans antécédent de MAII en France en 2020. Nous avons construit une cohorte à partir de la base de données médicales et administratives nationales d'hospitalisations (programme de médicalisation des systèmes d'information, PMSI) entre janvier 2011 et novembre 2020. Chaque patient ayant présenté un premier épisode de sepsis-COVID-19 était apparié de manière aléatoire à 2 patients contrôles ayant présenté un premier épisode de sepsis non-COVID-19 diagnostiqué dans un hôpital français en 2020. Le sepsis était défini par un code diagnostique d'infection et au moins un code se référant à une défaillance d'organe (diagnostic ou acte). Nous avons réalisé un appariement exact en utilisant l'âge ± 2 ans, le genre, l'existence d'un cancer actif, d'une hémopathie maligne, d'une infection VIH ou d'un antécédent de transplantation d'organe. Les patients ayant un antécédent de MAII était exclus de l'analyse. En 2020, nous avons apparié 68 175 patients ayant présenté un sepsis-COVID-19 à 136 350 patients avec un sepsis-non-COVID-19. L'incidence des MAI dans ces 2 populations était importante, atteignant, selon la MAII considérée (thrombopénie immunologique, anémie hémolytique auto-immune, lupus systémique, syndrome de Gougerot-Sjögren, Sclérodermie systémique, polyarthrite rhumatoïde, artérite à cellules géantes, pseudopolyarthrite rhizomélique, ou vascularites associées aux ANCA) 1,3 à 165 fois celle rapportée dans la population générale. L'analyse globale de survie à 9 mois sans MAII ne montrait par de surrisque associé spécifiquement au sepsis-COVID-19 comparativement au sepsis non-COVID-19 à l'exception de la polyarthrite rhumatoïde (HR : 1,76 ;IC95 % [1,28–2,43]) et de la pseudopolyarthrite rhizomélique (HR : 1,64 ;IC95 % [1,23–2,19]). Le sepsis-COVID-19, comparativement au sepsis-non-COVID-19 était associé à un moindre risque de vascularite à ANCA (HR : 0,22 ;IC95 % [0,12–0,42]). Un premier épisode de sepsis en 2020 était associé à une incidence nettement plus élevée de MAII qu'en population générale avec un surrisque de polyarthrite rhumatoïde et de pseudopolyarthrite rhizomélique spécifiquement associé au sepsis-COVID-19 sepsis. (French) [ FROM AUTHOR]

5.
Revue de Médecine Interne ; 42:A279-A280, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1537020

ABSTRACT

En fonction des séries, jusque 40 % des patients atteints de lupus systémique (LS) présenteraient des auto-anticorps anti-INFα. Ces auto-anticorps sont pour la plupart neutralisants et donc potentiellement protecteurs des atteintes sévères de la maladie lupique. À l'inverse, les auto-anticorps anti-INFα prédisposent aux infections et notamment aux formes sévères d'infections virales à SARS-CoV2. L'objectif de notre étude était de caractériser, chez les patients atteints de LS, le phénotype de la maladie lupique et le risque infectieux associés à la présence d'auto-anticorps anti-INFα. Tous les patients ayant un lupus systémique admis au sein de 5 services spécialisés d'un centre hospitalo-universitaire entre 1er janvier et le 30 novembre 2020 ont été inclus et analysés de manière rétrospective. Le diagnostic de LS était conforme aux critères internationaux ACR/EULAR 2019. La recherche et la quantification des auto-anticorps IgG anti-INFα étaient réalisées par ELISA sur le sérum prélevé dans le cadre des soins à l'admission. Les caractéristiques démographiques, les antécédents médicaux, les données cliniques et biologiques, et les traitements reçus étaient documentés à partir des dossiers médicaux. La recherche auto-anticorps IgG anti-INFα a été réalisée chez 180 patients, dont 157 femmes (87,2 %), d'un âge médian de 44,5 ans [34–54]. La durée médiane d'évolution du LS était de 10 ans [4–20] pour une médiane de score d'activité SLEDAI à l'admission de 2 [0–4]. Cinquante-quatre patients (30 %) avaient un antécédent de néphrite lupique. Cent quarante-quatre (80 %) recevaient ou avaient reçu une corticothérapie prolongée et 99 (55 %) un traitement immunosuppresseur. Un antécédent d'infection était rapporté dans 127 cas chez 95 (52,8 %) patients. Les infections étaient principalement bactériennes (53,5 % des cas) et virales (31,5 %). Quinze patients avaient eu un COVID-19 non sévère. Neufs patients avaient un antécédent de tuberculose maladie. La présence d'auto-anticorps IgG anti-INFα était détectée chez 20 patients (11,1 %) pour un titre d'anti-IFNα compris entre 10 et 103 U/mL (médiane = 15). L'âge, le genre, le phénotype lupique et le passé infectieux ne différaient pas statistiquement entre les patients avec ou sans auto-anticorps anti-INFα à l'exception d'une plus grande fréquence de tuberculose maladie chez les patients ayant des anti-IFNα (20 % vs 3,1 %, p = 0,01). La prévalence des auto-anticorps dirigés contre l'IFNα est élevée chez les patients atteints de lupus systémique et est associée à une plus grande fréquence de tuberculose. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

6.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A281-A282, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1531762

ABSTRACT

Introduction Depuis l’apparition du SARS-CoV2, le pronostic des formes sévères de COVID-19 chez les patients atteins de lupus érythémateux systémique (LES) reste débattu. Les objectifs de cette étude étaient l’analyse de l’incidence, du pronostic et des facteurs associés aux formes sévères de COVID-19 chez les patients atteints de LES en France. Patients et méthodes Nous avons réalisé une étude cas-témoins à partir de la base de données hospitalière nationale et médico-administrative PMSI couvrant l’ensemble des établissements de santé français. Chaque patient LES diagnostiqué dans un hôpital français avec une forme sévère de COVID-19 avant novembre 2020 a été apparié avec 5 patients non LES atteints de COVID-19 sévère sur la même période. Nous avons effectué une procédure d’appariement exacte, sans remise, aléatoire, en prenant comme variables d’appariement l’âge à±2 ans, le sexe, la maladie rénale chronique, l’hypertension artérielle, les antécédents cardiovasculaires, le diabète sucré, la maladie pulmonaire chronique et l’obésité. La forme sévère de COVID-19 était définie comme la combinaison d’au moins un diagnostic de COVID-19 associé à un diagnostic faisant référence à une défaillance d’organe au cours du même séjour hospitalier. Les principaux critères de jugement étaient la survie au jour 30 (j30) et au jour 90 (j90) après le premier jour du séjour COVID-19. Résultats De mars à novembre 2020, 127 380 séjours hospitaliers en France correspondaient à la définition de COVID-19 sévère. Parmi eux, il y avait 196 patients LES et 113 567 patients non LES. En se basant sur la présence de comorbidités, nous avons apparié 908 patients atteints de sepsis COVID-19 non LES à 190 patients atteints de sepsis COVID-19 LES. À j30, nous avons observé 43 décès (22,6 %) dans le groupe sepsis LES COVID-19 versus 122 (21,8 %) dans le groupe sepsis non LES COVID-19 ;hazard ratio (HR) 0,98 [0,71–1,34], p=0,88. Il y avait 75 patients dans le groupe LES+/COVID-19 et 299 dans le groupe contrôle qui ont pu être suivis pendant la période j30–j90. Au cours de cette période, nous avons observé 19 décès dans le groupe LES (29,3 %) et 46 (15,4 %) dans le groupe contrôle apparié. Le HR associé au LES pour les décès survenus entre j30 et j90 était de 1,830 [1,047–3,201], p=0,03 (Fig. 1). Conclusion Les formes sévères de COVID-19 semblent avoir un pronostic aggravé retardé chez les patients atteints de LES.

7.
Research and Practice in Thrombosis and Haemostasis ; 5(SUPPL 2), 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1509001

ABSTRACT

Background : Coronavirus disease 2019 (COVID-19) is associated with a significant risk of thrombosis. A resistance to fibrinolysis has been highlighted in COVID-19 patients but its clinical relevance has not been established yet. In experimental stroke models, Nacetylcysteine (NAC) promoted lysis of tPA-resistant thrombi by reducing large von Willebrand factor (vWF) multimers. Aims : To better characterize the clinical relevance of fibrinolysis resistance in COVID-19 patients and to evaluate the capacity of NAC to restore fibrinolysis in vitro . Methods : 28 critically ill patients with COVID-19 and 28 healthy controls were included in this single-center observational study. A modified thromboelastography assay (ROTEM ® Delta) using EXTEM ® reagent and 150 ng mL -1 t-PA (Actilyse ® ) was performed in the presence of 10 mM NAC or buffer. Residual percentage of clot firmness 30 min after coagulation (LI30) and time required to complete lysis (LT) assessed the efficiency of t-PA-triggered fibrinolysis. Results : Blood clots from COVID-19 patients were resistant to fibrinolysis as indicated by increased LI30 (median 94% [35-100] versus 1% [0-45], P = 0.0007) and prolonged LT (2609 s [1855-3043] versus 1560 s [1376-1994], P = 0.0003) compared to healthy controls. LI30 and LT were positively correlated with vWF levels ( r = 0.6, P = 0.009 and r = 0.5, P = 0.04, respectively), suggesting a role for vWF in fibrinolysis resistance. Resistance to tPA-induced fibrinolysis was delayed in patients with thrombosis ( n = 10) compared to patients without thrombosis, as indicated by higher LI30 (100% [97-100] versus 82.5% [0.5-97];P = 0.002) and prolonged LT (3189 s [2706-3772] versus 2217 s [1583 2840];P = 0.008). Both LI30 and LT were correlated with SOFA ( r = 0.7, P = 0.0003 and r = 0.5, P = 0.01, respectively) and Simplified Acute Physiology Score (SAPS) II scores ( r = 0.7, P = 0.0004 and r = 0.7, P = 0.0009, respectively). In vitro, NAC efficiently restored fibrinolysis in COVID-19 patient blood. Conclusions : Resistance to fibrinolysis in critically ill COVID-19 patients is associated with thrombosis and clinical severity. NAC could represent a new adjunct therapy to promote endogenous fibrinolysis in severe COVID-19 patients.

8.
Revue de Médecine Interne ; 42:A46-A46, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265863

ABSTRACT

Depuis l'apparition du SarS-CoV-2 fin 2019, beaucoup d'inquiétudes persistent concernant le risque pour les patients atteints de maladie auto-immune, telle que le Lupus Eyrthémateux Systémique (LES), de développer une forme grave de COVID-19. Si les études réalisées jusqu'alors sur des échantillons relativement faibles, sont rassurantes, nous manquons toujours de données à plus grande échelle pour mieux apprécier ce risque. À partir de la base PMSI (Programme de Médicalisation des Systes d'Information) nationale, nous avons extrait les données relatives aux séjours hospitaliers de tous les patients lupiques entre mars et octobre 2020 en France. Parmi ces séjours, nous avons identifié ceux pour lesquels un diagnostic de COVID avait été rapporté afin de séparer les patients en trois groupes : les patients n'ayant pas été infectés par le SarS CoV2 (LES/COVID-), les patients infectés ayant eu une forme sévère de COVID définie comme un passage en réanimation et/ou le décès (LES/COVID + forme sévère) et les patients infectés ayant eu une évolution non sévère du COVID (LES/COVID + forme non sévère). Nous avons ensuite comparé les caractéristiques des patients issus de ces trois groupes. Nous avons également comparé la mortalité par classe d'âge associée au COVID à celle de la population générale sur la même période. Nous avons identifié 11 055 patients lupiques ayant un séjour hospitalier en France entre mars et octobre 2020. Parmi eux,1411 (12,8 %) avaient un diagnostic de COVID dont 341 formes sévères et1070 formes non sévères. Les patients ayant une forme sévère de COVID19 étaient plus âgés que les patients ayant une forme non sévère (61,5 ± 17,6 versus 55,8 ± 18,7 années;p < 0,001). Par ailleurs, les patients développant une forme sévère étaient plus souvent de sexe masculin (n = 96,28,2 % vs n = 171, 16,0 % ;p < 0,001), avaient plus de comorbidités non spécifiques du lupus comme l'HTA (n = 215, 63,1 % vs n = 480, 44,9 % ;p < 0,001), le diabète (n = 72,21,1 % vs 173, 16,2 % ;p = 0,03) ou l'insuffisance rénale chronique (n = 108, 31,7 % vs n = 184, 17,2 % ;p < 0,001). Parmi les éléments spécifiques de la maladie lupique, seul un antécédent de glomérulonéphrite lupique était significativement associé à une forme sévère de COVID19 (n = 77, p = 22,6 % vs n = 158, 14,8 % ;p < 0,001). Au total, 134 patients lupiques sont décédés à l'hôpital dans les suites du COVID19 sur la période d'étude. La mortalité hospitalière liée au COVID19 était donc de 9,5 % soit presque 4 fois plus que la mortalité des autres patients lupiques hospitalisés sur la même période (2,4 %). Comparés à la population générale hospitalisée pour COVID19, les patients lupiques avaient une mortalité significativement plus faible (9,5 % vs 15,7 %, p < 0,001) avec une grande variation selon l'âge. En ce qui concerne les patients jeunes (mois de 60 ans), il y avait une tendance non significative à un excès de mortalité parmi les lupiques par rapport à la population générale. À l'échelle nationale, il ne semble pas y avoir de surmortalité liée au COVID19 chez les patients atteints de Lupus Erythémateux Systémique. Les facteurs associés aux formes sévères de COVID19 chez les lupiques semblent rejoindre ceux de la population générale. Néanmoins, il pourrait exister un excès de mortalité chez les jeunes lupiques par rapport à la population générale qui incite à la prudence, et qui pourrait pousser les autorités à prioriser cette population pour l'accès à la vaccination au sein d'une même classe d'âge. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

9.
Archives of Cardiovascular Diseases Supplements ; 13(2):231-232, 2021.
Article in English | PMC | ID: covidwho-1240137
10.
Clinical Microbiology & Infection ; 12:08, 2020.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1208893

ABSTRACT

OBJECTIVES: Molecular assays on nasopharyngeal swabs remain the cornerstone of COVID-19 diagnostic. The high technicalities of nasopharyngeal sampling and molecular assays, as well as scarce resources of reagents, limit our testing capabilities. Several strategies failed, to date, to fully alleviate this testing process (e.g. saliva sampling or antigen testing on nasopharyngeal samples). We assessed the clinical performances of SARS-CoV-2 nucleocapsid antigen (N-antigen) ELISA detection in serum or plasma using the COVID-19 Quantigene R (AAZ, France) assay. METHODS: Performances were determined on 63 sera from 63 non-COVID patients and 227 serum samples (165 patients) from the French COVID and CoV-CONTACT cohorts with RT-PCR confirmed SARS-CoV-2 infection, including 142 serum (114 patients) obtained within 14 days after symptoms' onset. RESULTS: Specificity was 98.4% (95% confidence interval [CI], 95.3 to 100). Sensitivity was 79.3% overall (180/227, 95% CI, 74.0 to 84.6) and 93.0% (132/142, 95% CI, 88.7 to 97.2) within 14 days after symptoms onset. 91 included patients had a sera and nasopharyngeal swabs collected in the same 24 hours. Among those with high nasopharyngeal viral loads, i.e. Ct value below 30 and 33, only 1/50 and 4/67 tested negative for N-antigenemia, respectively. Among those with a negative nasopharyngeal RT-PCR, 8/12 presented positive N-antigenemia;the lower respiratory tract was explored for 6 of these 8 patients, showing positive RT-PCR in 5 cases. CONCLUSION: This is the first evaluation of a commercially available serum N-antigen detection assay. It presents a robust specificity and sensitivity within the first 14 days after symptoms onset. This approach provides a valuable new option for COVID-19 diagnosis, only requiring a blood draw and easily scalable in all clinical laboratories.

12.
Circulation ; 142:2, 2020.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1090761
14.
J Clin Immunol ; 40(8): 1082-1092, 2020 11.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-724903

ABSTRACT

We report a longitudinal analysis of the immune response associated with a fatal case of COVID-19 in Europe. This patient exhibited a rapid evolution towards multiorgan failure. SARS-CoV-2 was detected in multiple nasopharyngeal, blood, and pleural samples, despite antiviral and immunomodulator treatment. Clinical evolution in the blood was marked by an increase (2-3-fold) in differentiated effector T cells expressing exhaustion (PD-1) and senescence (CD57) markers, an expansion of antibody-secreting cells, a 15-fold increase in γδ T cell and proliferating NK-cell populations, and the total disappearance of monocytes, suggesting lung trafficking. In the serum, waves of a pro-inflammatory cytokine storm, Th1 and Th2 activation, and markers of T cell exhaustion, apoptosis, cell cytotoxicity, and endothelial activation were observed until the fatal outcome. This case underscores the need for well-designed studies to investigate complementary approaches to control viral replication, the source of the hyperinflammatory status, and immunomodulation to target the pathophysiological response. The investigation was conducted as part of an overall French clinical cohort assessing patients with COVID-19 and registered in clinicaltrials.gov under the following number: NCT04262921.


Subject(s)
Betacoronavirus/immunology , Coronavirus Infections/complications , Cytokine Release Syndrome/immunology , Multiple Organ Failure/immunology , Pneumonia, Viral/complications , Respiratory Distress Syndrome/immunology , Aged, 80 and over , Betacoronavirus/pathogenicity , COVID-19 , Coronavirus Infections/blood , Coronavirus Infections/immunology , Coronavirus Infections/therapy , Cytokine Release Syndrome/blood , Cytokine Release Syndrome/therapy , Cytokine Release Syndrome/virology , Fatal Outcome , France , Humans , Longitudinal Studies , Lymphocyte Activation , Male , Multiple Organ Failure/blood , Multiple Organ Failure/therapy , Multiple Organ Failure/virology , Pandemics , Pneumonia, Viral/blood , Pneumonia, Viral/immunology , Pneumonia, Viral/therapy , Prospective Studies , Respiratory Distress Syndrome/blood , Respiratory Distress Syndrome/therapy , Respiratory Distress Syndrome/virology , SARS-CoV-2 , Severity of Illness Index , T-Lymphocytes, Cytotoxic/immunology , Th1 Cells/immunology , Th2 Cells/immunology
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